Faire identifier votre animal est le moyen le plus sûr de pouvoir le retrouver en cas de perte ou de vol. D'ailleurs, depuis la loi du 6 janvier 1999, cette identification est obligatoire pour tous les chiens et chats vendus ou donnés, pour tous ceux qui sont vaccinés contre la rage. Le tatouage était jusqu'à présent la seule méthode d'identification possible des chats. Aujourd'hui, votre vétérinaire vous propose une nouvelle méthode innovante et plus avantageuse : l'identification électronique.

Ainsi, la France a rejoint ses voisins européens en publiant un arrêté ministériel sur l'identification électronique des carnivores domestiques (chiens, chats et furets) le 12 juillet 2001. Identification électronique et tatouage vont désormais coexister. Ce système consiste en l'injection, sous la peau du cou de l'animal, d'une "puce électronique" pour permettre de l'identifier.

La puce électronique est une petite capsule biocompatible, de la taille d'un grain de riz, renfermant un code d'identification à 15 chiffres.

Ce numéro est unique, inaltérable et infalsifiable, ce qui fait de l'identification électronique une méthode extrêmement sûre. Le code est lisible uniquement par un lecteur adapté dont sont équipés tous les vétérinaires et bientôt la totalité des refuges, SPA, douanes etc…

Une fois décrypté, ce code s'affiche sur l'écran du lecteur, permettant la reconnaissance de l'animal.

Cette puce électronique est inerte (elle ne possède aucune source d'énergie) et ne devient active que lors de la lecture, elle ne perturbe donc en rien la biologie de l'animal.

Des études scientifiques montrent que ce système, totalement indolore, est parfaitement bien toléré par l'animal, et ne présente aucun risque de démangeaison, d'allergie ou d'abcès. De même, la longue expérience européenne confirme que l'organisme ne manifeste aucun rejet.

En France, seuls les vétérinaires sont habilités à pratiquer cette nouvelle identification. Elle se réalise rapidement et sans douleur, par simple injection de la puce sous la peau du cou lors d'une consultation, sans anesthésie (comme une vaccination) sauf exception.

Ce moyen d'identification présente l'énorme avantage d'être ineffaçable et infalsifiable, contrairement au tatouage. Le caractère inaltérable de ce numéro rend ce système extrêmement fiable et explique le succès rencontré chez nos voisins européens depuis plus de 10 ans (plusieurs millions de chiens et chats sont déjà identifiés par puce électronique en Europe).

L'identification par puce électronique s'accompagne de l'enregistrement de votre animal et de vos coordonnées dans un fichier national. C'est la consultation de ce fichier national qui permettra de vous contacter si votre compagnon perdu est retrouvé. Une carte comportant le numéro d'identification et les coordonnées du fichier national vous est remise par votre vétérinaire le jour de l'injection. Ce numéro d'identification figurera ensuite sur tous les papiers de l'animal : carnet de vaccination, certificat de vaccination antirabique, pedigree, assurance….

Par ailleurs, ce moyen d'identification est esthétique, la puce électronique étant invisible.

Toutefois, si vous souhaitez que votre compagnon à quatre pattes porte un signe distinctif, vous pouvez demander à votre vétérinaire de vous fournir une médaille "Identification électronique".

Il sera plus facilement reconnu que s'il est simplement tatoué. Un des atouts de l'identification électronique est en effet sa dimension internationale. Les trois premiers chiffres du numéro d'identification électronique indiquent d'ailleurs le pays d'origine de votre animal : ainsi le 250 pour la France. Au niveau européen, il existe une coordination entre les fichiers nationaux pour permettre de retrouver un animal (consulter le site d'Europetnet).

En conclusion, l'identification électronique est une méthode très fiable qui est amenée à remplacer progressivement le tatouage. Elle a fait ses preuves partout en Europe depuis longtemps. Elle offre l'avantage indéniable d'être ineffaçable, inaltérable, esthétique, internationale et sans danger. Elle est pratiquée sans douleur, sans anesthésie (sauf exception) ni délai.

 

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