1ere vaccination

2eme vaccination

rappels

typhus, coryza

2 mois

3 mois

annuel

leucose

2 mois

11-14 semaines

annuel

rage

dès 2 mois

(pas nécessaire)

annuel

P.I.F.

dès 4 mois

5 mois

annuel

Vers deux mois, il est nécessaire d'effectuer la primo-vaccination contre typhus, coryza et leucose.

Vers trois mois, rappels de ces trois vaccins + rage.

Rappel des quatre un an plus tard puis tous les ans.

 

Maladie virale épidémique, transmissible à l'homme (par morsure), due à un rhabdovirus transmis généralement par un animal sauvage infecté.

L'incubation dure de 15 à 60 jours. La mort survient en 3 à 6 jours.

Les symptômes sont ceux d'une encéphalite avec modification du comportement, agressivité, paralysie et convulsions.

Le diagnostic définitif se fait par un prélèvement sanguin.

Le vaccin consiste en une injection à partir de 3 mois, à renouveller tous les ans.

Un certificat de vaccination vous sera alors remis, il est obligatoire pour tout déplacement à l'étranger et pour participer aux expositions félines.

 

Appelé aussi Panleucopénie infectieuse, le typhus est dû à un parvovirus.

La contamination se fait par les selles et les sécrétions des malades.

Symptômes : fièvre, abattement, anorexie, déshydratation et chute du taux de globules blancs.

La forme suraiguë entraîne la mort en 48h tandis que la forme subaiguë provoque une diarrhée chronique.

L'infection in utero peut être cause d'avortement, de résorption foetale ou entraîner un trouble de l'équilibre chez les chatons.

Les vaccins inactivés, d'une efficacité moindre, sont prescrits pour vacciner les chattes gestantes.

Le vaccin consiste en deux injections en primo-vaccination et en rappels annuels.

Les vaccins vivants sont administrés en deux injections chez le chaton, à l'âge de 7-8 semaines et de 11-13 semaines.

Pour le chat adulte, une seule injection en primo-vaccination et des rappels annuels sont nécessaires.

Il faut vacciner les reproductrices avant la saillie pour augmenter la quantité d'anticorps maternels transmissibles aux chatons.

 

 Sous le nom de coryza se cachent les affections respiratoires et oculaires dues à l'herpèsvirus, le calicivirus, les chlamydies...

Les animaux guéris restent porteurs du virus à l'état quiescent et peuvent redevenir temporairement excréteurs en cas de stress, de gestation...

Les vaccins contre les affections oculaires et respiratoires sont commercialisés seuls ou en association avec le vaccin contre le typhus.

herpèsvirus : rhinotrachéite infectieuse

symptômes oculaires, éternuements violents.

calicivirus : calicivirose

Symptômes buccaux (ulcération), respiratoires (éternuements modérés, pneumonie), locomoteurs (myosite, arthrite).

Les chatons sont sensibles avant le sevrage, le virus peut ainsi passer inaperçu mais ils sont porteurs chroniques dès avant la vaccination.

chlamydies : chlamydiose

Conjonctivite purulente très inflammatoire (faute de soins locaux assidus, les séquelles oculaires sont très invalidantes, surtout chez le chaton), rhinite (inflammation de la muqueuse nasale), jetage et toux (symptômes respiratoires).

Lors de la lactation, on peut voir le chaton extérioriser des signes de chlamydiose dès 4 semaines.

La chatte est vaccinée contre les maladies respiratoires avant la saillie.

Les vaccins sont administrés sur les chatons vers 7-9 semaines et 11-13 semaines.

Fel V : Feline Leukemia Virus (ou virus leucémogène félin), découvert en 1964.

Maladie virale mortelle dûe à un rétrovirus qui entraîne un affaiblissement des défenses de l'organisme contre les autres microbes.

Conatgieux pour les chats mais ne présente aucun danger pour l'homme.

Contamination par contacts directs entre chats (partage de la litière, de la gamelle, léchage, saillie) et de la mère aux chatons.

Les chatons de 4 à 8 semaines y sont particulièrement sensibles.

Il est très important de faire tester les animaux destinés à la reproduction et de demander à ce que le/la futur(e) partenaire soit également testé(e).

Si ce virus est quasiment éradiqué dans les élevages, il reste très présent chez les chats de rues ou chez ceux ayant accès à l'extérieur. La stérilisation, ou castration, reste la meilleure prévention. En effet, cette solution a pour effet de limiter les causes d'infection, bagarres et saillies.

Phase d'infection brève, discrète (fièvre passagère, réaction ganglionnaire).

Au moment même de la contamination, le chat peut présenter quelques symptômes discrets et passagers : baisse de forme, fièvre, extinction de la voix...

Le virus peut rester à l'état latent pendant plusieurs mois voire plusieures années.

Pendant cette période, qui excède rarement 4 ans, le chat est contagieux mais ne présente aucun symptôme : période de séroposivité ou phase asymptomatique.

La période symptomatique peut apparaître à la suite d'un stress ou de perturbations psychologiques.

Elle se présente sous forme humorale (au niveau pulmonaire, digestif, rénal) ou non tumorale, lorsque le système immunitaire est atteint.

Cette maladie peut entraîner troubles de la reproduction, avortements, mort prématurée des chatons, apparition de tumeurs, anémie, atteintes du cerveau, hépatite...

Elle provoque un mauvais état général, une fièvre chronique, une sensibilité à toutes sortes d'infections du fait d'une immunodépression, une baisse du nombre de globules blancs, un amaigrissement (du fait de l'anémie), des diarrhées chroniques, le développement de tumeurs thoraciques ou abdominales...

La dégradation de l'état général peut être très rapide.

En phase terminale, coryza, gingivite, gastroentérite viennent aggraver la pathologie du chat immunodéprimé.

On peut constater l'apparition d'infections opportunistes extrêmemnt variables et récidivantes (coryza, PIF, chlamydiose...).

Mort à long terme.

Il n'existe pas de traitement contre ce virus, la prévention reste la meilleure des protections.

Le dépistage s'effectue par des prélèvements sanguins : 2 tests à un mois d'intervalle pour avoir une certitude sur l'état de santé du chat.

La vaccination contre le FelV s'effectue à partir de 9 semaines.

La primovaccinations consiste en 2 injections à un mois d'intervalle, puis des rappels annuels sont indispensables.

Les vaccins ont une efficacité très correcte mais inférieure à 100%, ce qui justifie donc le maintien des tests de dépistage.

Il est recommandé d'effectuer un dépistage (une prise de sang pour laquelle il faut raser quelques centimètres de poils sur la patte ou le cou de votre chat) avant toute vaccination.

Faire le test et ne vacciner que s'il est négatif (vacciner un chat positif n'empêche pas la persistance de la présence du virus ou le développement des symptômes).

 

P.I.F.

Virus de la Péritonite Infectieuse.

C'est une maladie rare mais fatale. La transmission se fait par contact direct entre chats infectés en phase symptomatique et chats sains. La transmission in utero n'a toujours pas été démontrée.

La maladie se manifeste entre 4 mois et 1 an sous deux formes :

- la forme humide correspond à une accumulation de liquide dans la cavité abdominale (ascite), la plèvre ou le péricarde.

- la forme sèche se traduit par une atteinte de l'état général (amaigrissement, prostration, fièvre) accompagnée de symptômes nerveux et/ou oculaires.

Les examens sérologiques ne permettent pas de détecter la P.I.F. d'un virus très voisin mais beaucoup moins nocif, le coronavirus entéritique.

En effet si on peut mettre en évidence la présence d'anticorps dans le sang du chat, cette observation ne permet pas d'affirmer que c'est bien la P.I.F. qui est à l'origine de la positivité constatée.

 

vers Soins

retour sommaire